La protection de la vie privée et la transparence dans un gouvernement moderne

Nous avons pour objectif de défendre les droits des Ontariennes et des Ontariens en matière de protection de la vie privée et d’accès à l’information en collaborant avec les institutions publiques pour établir des principes fondamentaux et des cadres de gouvernance exhaustifs en vue du déploiement responsable de technologies numériques.

Exemples de notre travail visant à atteindre cet objectif :

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Étude sur la mise en place d’un bac à sable réglementaire pour la protection de la vie privée en Ontario La protection de la vie privée et la transparence dans un gouvernement moderne Documents En savoir plusExpand
La loi 194 : Une occasion manquée de faire de l’Ontario un chef de file de l’intelligence artificielle Intelligence artificielle, La protection de la vie privée et la transparence dans un gouvernement moderne En savoir plusExpand

Si je vous disais que la technologie la plus révolutionnaire de notre époque, l’intelligence artificielle, influe déjà sur le quotidien des Ontariennes et des Ontariens, sans les mesures de protection que ceux-ci méritent?

La Loi de 2024 visant à renforcer la cybersécurité et la confiance dans le secteur public, sans doute le projet de loi le plus important de la session législative en cours, a été adoptée lundi dernier. 

La loi 194 régit des enjeux numériques parmi les plus marquants de notre époque : la cybersécurité, l’intelligence artificielle et les renseignements numériques des enfants. Or, la plupart de ses règles importantes seront contenues dans des règlements futurs que prendra le gouvernement pour régir ses propres institutions publiques. Cette loi présente des lacunes sur le plan de la transparence et du processus démocratique et ne prévoit pas explicitement une surveillance indépendante, ce qui devrait inquiéter toute la population ontarienne. 

L’IA transforme déjà les services publics en Ontario en influant sur les décisions prises dans les domaines des soins de santé, de l’éducation et ses services sociaux. Utilisée judicieusement, l’IA peut accroître l’efficacité et améliorer les résultats. Mais si on en abuse, elle peut causer de graves préjudices et donner lieu à de la discrimination. La loi 194 était pour l’Ontario une occasion d’encadrer clairement l’utilisation de l’IA dans le secteur public. Malheureusement, nous avons manqué cette occasion, et les Ontariennes et Ontariens sont dépourvus de la certitude et des protections qu’ils méritent.

Lorsque les systèmes d’IA influent sur des décisions qui se répercutent sur le quotidien des gens, nous devons exiger qu’ils respectent les principes fondamentaux qui nous sont chers en tant que société. 

Pour être dignes de confiance, les systèmes d’IA doivent être valides et fiables. Ils doivent faire l’objet d’essais poussés et d’une supervision humaine pour s’assurer qu’ils fonctionnent correctement dans des situations réelles, compte tenu des fins auxquelles ils ont été conçus et sont utilisés ou mis en œuvre.

Ces systèmes doivent être sécuritaires et conçus pour protéger notre vie, notre santé physique et mentale, nos biens, notre sécurité économique et l’environnement. Pour s’en assurer, il faut les assujettir à des mesures strictes de surveillance et de cybersécurité.

Les systèmes d’IA doivent être élaborés selon une approche de protection intégrée de la vie privée, en prévoyant des mesures de protection dès l’étape de la conception pour minimiser la collecte de données, réduire les risques pour la vie privée et la sécurité et faire en sorte que des renseignements personnels ne soient utilisés que lorsqu’ils sont vraiment nécessaires. 

Les institutions doivent faire preuve de transparence quant à leur recours à l’IA en adoptant des politiques et pratiques accessibles qui expliquent clairement aux Ontariennes et aux Ontariens comment elles utilisent l’IA et qui protègent leur droit à l’information. 

Elles doivent aussi établir des règles et processus clairs pour gérer chaque étape du développement des systèmes d’IA : création, utilisation, modification ou mise hors service. 

Les décisions prises au moyen de l’IA doivent être traçables; ainsi, les institutions doivent expliquer clairement comment les décisions automatisées sont prises et assumer la responsabilité de leurs résultats. Il doit être possible de contester les décisions prises par l’IA, et les institutions doivent être assujetties à une surveillance indépendante.

Surtout, l’IA doit garantir les droits des particuliers et des communautés et lutter contre les préjugés historiques afin que les décisions prises par des systèmes d’IA ou à l’aide de tels systèmes soient équitables, non discriminatoires et respectueuses de la dignité humaine. 

Ce sont là des principes fondamentaux. Or, ils sont absents de la loi 194. Celle-ci autorise plutôt le ministre à établir des règles par voie de règlement. Les règlements sont plus faciles à prendre et à modifier à mesure que la technologie évolue. Une telle souplesse pourrait sembler logique sur le plan technique, mais pas sur celui des principes. 

Peut-on même imaginer un monde où l’IA ne serait pas valide et fiable, sûre, respectueuse de la vie privée, transparente, responsable et protectrice des droits de la personne?  

Ces principes reconnus dans le monde entier auraient dû être codifiés dans la loi 194 pour témoigner clairement de l’engagement du gouvernement de les faire respecter. Les institutions publiques souhaitant intégrer des données des Ontariennes et des Ontariens dans leurs systèmes d’IA ou d’autres applications devraient être tenues de suivre ces principes comme condition non négociable du contrat social. Des principes aussi fondamentaux ne devraient pas être soumis aux aléas d’un processus réglementaire obscur. 

De plus, ces principes ne peuvent pas exister en vase clos : il faut exercer une surveillance indépendante pour en assurer le respect et tenir les institutions publiques responsables des utilisations abusives et des préjudices éventuels. La loi 194 ne prévoit aucun mécanisme clair ou direct permettant aux particuliers de porter plainte à mon bureau en cas de préoccupations légitimes concernant la collecte exagérée, l’utilisation abusive ou l’inexactitude de leurs renseignements personnels et les décisions importantes qui sont prises à leur sujet, y compris au moyen de l’IA.

Faute de balises légales et de surveillance indépendante explicite, la loi 194 est une occasion manquée de susciter la confiance des Ontariennes et des Ontariens dans l’avenir numérique prospère que l’IA promet de leur réserver, à eux et à leurs enfants. 

Cela dit, nous devons poursuivre nos efforts. Tout au long du processus réglementaire, je continuerai à réclamer des mesures de protection plus rigoureuses, des mécanismes de reddition de comptes plus clairs et une surveillance indépendante, afin que l’IA soit au service des Ontariennes et des Ontariens, et non l’inverse. 

Les organismes fédéral, provinciaux et territoriaux de réglementation chargés de la protection de la vie privée adoptent une résolution sur la communication responsable de renseignements en situation de violence conjugale La protection de la vie privée et la transparence dans un gouvernement moderne Communiqués En savoir plusExpand

Toronto (Ontario), 27 novembre 2024 – Les organismes de réglementation de l’ensemble du Canada responsables de la protection de la vie privée ont publié une résolution conjointe encadrant la communication responsable de renseignements personnels en situation de violence conjugale (également appelée « violence entre partenaires intimes »). Adoptée à la réunion annuelle de ces organismes, tenue en octobre par le Commissaire à l’information et à protection de la vie privée de l’Ontario, cette résolution vise à donner aux organisations et à leur personnel les moyens de prendre des décisions éclairées touchant la protection de la vie privée, la confidentialité et la sécurité publique.

La violence conjugale est un problème répandu au Canada, qui touche surtout les femmes et les personnes de diverses identités de genre. En 2023, 123 319 victimes (de 12 ans et plus) de violence conjugale ont fait appel à la police. Cette statistique est alarmante, mais le nombre réel d’incidents de violence conjugale survenus au pays est sans doute plus élevé, car bon nombre d’entre eux ne sont pas signalés.

Les professionnels des secteurs de la justice, de la santé et des services sociaux jouent un rôle important en vue de réduire ou d’éliminer les torts causés par la violence conjugale. Les organisations du secteur privé peuvent également déceler ces torts chez leurs clientes et employées et prendre les mesures raisonnables qui s’imposent pour les prévenir. Il est essentiel de communiquer des renseignements personnels de façon responsable et en temps opportun afin de prévenir la violence conjugale ou d’en atténuer les conséquences. En effet, la communication opportune de renseignements peut faire la différence entre la vie et la mort.

Ces dernières années, un certain nombre d’enquêtes publiques menées au Canada sur des cas de violence conjugale ont révélé que des idées fausses circulaient au sujet des lois sur la protection de la vie privée en vigueur au pays. Des organisations et leur personnel ont affirmé ignorer comment réagir à une situation de violence conjugale, aussi préoccupés qu’ils sont par leurs obligations en matière de confidentialité et par le risque de porter atteinte au droit à la vie privée.

Les organismes canadiens de réglementation responsables de la protection de la vie privée affirment collectivement que les lois canadiennes sur la protection de la vie privée autorisent généralement la divulgation de renseignements personnels s’il existe un risque grave pour la santé ou la sécurité d’une personne. Dans leur résolution, ils demandent aux gouvernements et organisations d’élaborer des cadres de gouvernance respectueux de la vie privée pour la communication responsable de renseignements dans les situations où il existe un risque grave pour la vie, la santé ou la sécurité d’une personne et où certaines conditions sont réunies.

Cette résolution exhorte les gouvernements à collaborer avec leur organisme de réglementation ou ombud responsable de la protection de la vie privée pour s’assurer que les organisations élaborent des politiques de confidentialité claires définissant les situations où la communication de renseignements est autorisée, tenir des campagnes de sensibilisation du public, élaborer des outils sensibles à la culture et tenant compte des traumatismes à l’intention des organisations qui sont au service de communautés à risque, et divulguer de façon proactive des données, statistiques et tendances concernant la violence conjugale afin d’éclairer et d’améliorer les politiques à ce sujet.

Les institutions publiques et les organisations du secteur privé sont également appelées, dans cette résolution, à élaborer des politiques internes sur la communication autorisée de renseignements, à assurer la formation de leur personnel, à adopter des approches sensibles à la culture et tenant compte des traumatismes, particulièrement auprès des groupes marginalisés, racialisés ou vulnérables, à tenir compte des expériences uniques des communautés autochtones, à faire preuve de transparence quant aux communications éventuelles de renseignements et à les documenter, à mettre en place des mesures de protection de la vie privée et de sécurité et à suivre les principes de minimisation des données.

Pour leur part, les organismes canadiens de réglementation responsables de la protection de la vie privée s’engagent à collaborer en vue de clarifier les communications qui sont autorisées en vertu de leurs lois respectives sur la protection de la vie privée en faisant équipe avec les gouvernements et d’autres parties intéressées pour renseigner les professionnels, les particuliers concernés et le public sur les circonstances où des renseignements personnels peuvent être communiqués en situation de violence conjugale. Ensemble, ces organismes comptent établir des orientations et fournir du soutien aux fins de la communication responsable de renseignements personnels pour contribuer à prévenir la violence conjugale.

« La violence conjugale est un problème très troublant qui touche des gens et des communautés, ici même en Ontario et dans l’ensemble du pays », a déclaré Patricia Kosseim, commissaire à l’information et à la protection de la vie privée de l’Ontario. « Dans cette résolution conjointe, les organismes fédéral, provinciaux et territoriaux de réglementation de la protection de la vie privée déclarent que les lois sur la protection de la vie privée ne sont pas un obstacle à la communication de renseignements lorsqu’il y a un risque grave pour la santé et la sécurité d’une personne. Ensemble, les organismes de réglementation, les gouvernements et les organisations peuvent assurer la communication responsable de données en situation de violence conjugale pour protéger les victimes et survivantes et assurer la sécurité de nos communautés. »

Pour en savoir plus :

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Le CIPVP se joint à des organismes de réglementation du monde entier à l’Assemblée mondiale pour la protection de la vie privée de 2024 La protection de la vie privée et la transparence dans un gouvernement moderne Communiqués En savoir plusExpand

Le Bureau du commissaire à l’information et à la protection de la vie privée de l’Ontario (CIPVP) s’est joint aux autorités de protection des données et de la vie privée de plus de 130 pays à la 46e Assemblée mondiale pour la protection de la vie privée (AMVP) pour se pencher sur des enjeux liés aux données qui concernent le monde entier.

Tenue au bailliage de Jersey, dans les îles de la Manche, cette assemblée avait pour thème le pouvoir de l’information. Les représentants des organismes de réglementation ont cherché à déterminer comment respecter ce pouvoir et le mettre en balance avec la nécessité pour les citoyens d’exercer un contrôle sur leurs renseignements personnels et de voir leur dignité respectée.

Patricia Kosseim, commissaire à l’information et à la protection de la vie privée de l’Ontario, a animé un panel sur l’impact social de l’éducation sur la protection de la vie privée, auquel ont participé la baronne Beeban Kidron, membre de la Chambre des lords du Royaume-Uni; Bertrand du Marais, commissaire, Commission nationale de l’informatique et des libertés (France); Joyce Lai, commissaire adjointe à la protection des données personnelles, Office of the Privacy Commissioner for Personal Data, Hong Kong; Leanda Barrington-Leach, directrice générale, Fondation 5Rights; et Matthew Johnson, directeur de l’éducation, HabiloMédias.

Leur discussion a porté sur les mesures concrètes que les organismes de réglementation et autres parties prenantes peuvent prendre afin d’informer et de mobiliser les jeunes pour leur donner les moyens de protéger leur droit à la vie privée dans le monde numérique et les encourager à devenir des citoyens numériques responsables.

La commissaire Kosseim a également participé à une séance sur le renforcement des capacités en matière d’établissement de priorités, où elle a fait part du plan stratégique du CIPVP et de l’importance d’établir des priorités stratégiques afin de mieux concentrer l’énergie et les ressources du CIPVP sur les enjeux clés en matière d’accès à l’information et de protection de la vie privée sur lesquels il est susceptible d’exercer le plus d’influence positive.

Les participants à l’assemblée ont adopté des résolutions sur des questions essentielles, comme la neurotechnologie, la libre circulation des données dans la confiance, les mécanismes de certification ainsi que les règles et procédures de l’AMVP.

Ces résolutions sont accessibles dans le site Web de l’AMVP.

Allocution de la commissaire devant le Comité permanent de la justice au sujet du projet de loi 194 La protection de la vie privée et la transparence dans un gouvernement moderne Conseils et observations En savoir plusExpand

La commissaire Kosseim a pris la parole devant le Comité permanent de la justice lors des audiences publiques sur le projet de loi 194, Loi de 2024 visant à renforcer la cybersécurité et la confiance dans le secteur public, au sujet des recommandations du CIPVP visant à améliorer la cybersécurité, l’encadrement de l’IA et la protection de la vie privée pour les enfants, les jeunes et le secteur public.

S4-Épisode 7 : La beauté et les avantages de la transparence : des institutions publiques ontariennes relèvent le défi en présentant des projets novateurs La protection de la vie privée et la transparence dans un gouvernement moderne Balado En savoir plusExpand

Dans cet épisode spécial, nous jetons un éclairage sur les projets novateurs qu’ont présentés des institutions publiques ontariennes dans le cadre du Défi de la transparence 2.0 du CIPVP. La commissaire Kosseim reçoit trois équipes inspirantes qui font part d’exemples concrets du gouvernement ouvert et de la transparence à l’œuvre. Steve Orsini et Josh Lovell du Conseil des universités de l’Ontario parlent de leur plateforme de données ouvertes. Mike Melinyshyn et Damien Mainprize de la ville d’Innisfil décrivent comment leur projet sur la technologie dans les lieux publics favorise l’engagement communautaire au moyen d’icônes et de codes QR. Andrea Roberts du ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs de l’Ontario explique comment le ministère mise sur des solutions créatives pour accélérer le processus d’accès à l’information et faciliter l’accès du public aux dossiers environnementaux concernant les biens immobiliers.

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Semaine du droit à l’information La protection de la vie privée et la transparence dans un gouvernement moderne En savoir plusExpand

Soulignons la Semaine du droit à l’information du 23 au 29 septembre 2024!

Chaque année, la Semaine du droit à l’information est célébrée dans tout le Canada pour sensibiliser la population à l’importance du droit à l’information et d’un gouvernement ouvert et transparent.

Du 23 au 29 septembre, le CIPVP partagera différentes ressources sur l’accès à l'information expliquant comment les institutions publiques peuvent rendre l’information plus accessible et comment les citoyens peuvent faire valoir leur droit à l’information!

Les Canadiennes et Canadiens peuvent prendre part à ce dialogue sur l’accès à l’information pendant la Semaine du droit à l’information en suivant le mot-clic #DAI2024 sur Twitter.

On peut également obtenir de plus amples renseignements concernant la Semaine du droit à l’information sur le site Web du Commissaire à l’information du Canada.

Observations du CIPVP sur le projet de loi 194, la Loi de 2024 visant à renforcer la cybersécurité et la confiance dans le secteur public La protection de la vie privée et la transparence dans un gouvernement moderne Conseils et observations En savoir plusExpand

Mémoire du CIPVP concernant le projet de loi 194, la Loi de 2024 visant à renforcer la cybersécurité et la confiance dans le secteur public, axée sur le renforcement de la cybersécurité, les balises concernant les exigences des systèmes d'intelligence artificielle et la protection de la vie privée des enfants, des jeunes et du secteur public. La soumission contient des recommandations concernant les niveaux de responsabilité, de transparence et de contrôle qui sont nécessaires dans un monde en évolution rapide.

La protection de la vie privée et l’accès à l’information dans les contrats du secteur public avec des fournisseurs externes La protection de la vie privée et la transparence dans un gouvernement moderne Instructions pratiques En savoir plusExpand

Ce document d’orientation donne des conseils pratiques aux organisations du secteur public pour relever les aspects relatifs à la protection de la vie privée et à la transparence dont elles doivent tenir compte dans leurs contrats avec des fournisseurs de services externes. Il propose des pratiques exemplaires et des recommandations pour favoriser le respect des obligations relatives aux documents et aux renseignements personnels tout au long du processus d’approvisionnement.

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